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Ine 伊根

Le second jour, nous avions prévu de partir pour Ine. En réalité, au début nous avions pensé dormir dans une Funaya à Ine (je vous explique plus loin de quoi il s'agit), mais les prix exorbitants nous ont poussé à chercher autre chose de bien plus correct : nous avons donc logé dans une auberge de jeunesse à Amanohashidate, et décidé de prendre le bus tôt le matin pour passer la journée à Ine, un petit village en bord de mer dans la péninsule de Tango.

 

Tôt le matin, nous nous préparons. Mais malgré tout, nous sommes en retard... Il va nous falloir courir pour attraper notre bus, et encore, nous pensons que nous allons le rater. Le propriétaire de l'auberge de jeunesse, adorable, nous dit qu'il nous emmène (car le prochain bus est 1h plus tard...). Il se dépêche, nous sautons littéralement dans sa petite voiture blanche, et il nous amène à l'arrêt de bus. De loin, il voit le bus arriver. Mince ! Trop tard... Mais il ne s'inquiète pas, il fait vite demi-tour et nous amène à l'arrêt suivant... Adorable ! Il s'arrête, et descend même avec nous. Après maintes courbettes et de nombreux (très nombreux) remerciements, nous montons dans le bus et nous lui faisons un dernier coucou. Un homme adorable... Quelle chance nous avons ! De plus, il avait prévu de pleuvoir, et le temps semble plutôt correct pour l'instant, pas de pluie. Tant mieux.

 

Quarante minutes de bus plus tard longeant la superbe côte du Japon (et nous faisant penser au sud de la France), nous voilà dans Ine. Cela nous remet les pieds sur terre : nous ne sommes pas en France, mais bel et bien au Japon, les habitations témoignent de ce fait. Ine... Merveilleux petit village de Funaya, de petites maisons de pêcheurs fabriquées sur l'eau afin de pouvoir accueillir les bateaux à l'intérieur. Toute la péninsule de Tango est dotée de Funaya, mais Ine est certainement le plus beau, et le plus conservé des villages. Déjà, nous sommes en admiration. Le bus traverse les ruelles étroites du village, entre mer et montagne : et oui, à notre droite la mer du Japon et les petites Funaya tout le long, et à notre gauche, avec à peine de la place pour 2 voitures, de nouvelles maisons sur terre et juste derrière les collines, et la montagne qui s'étend. Autant vous dire qu'ici, en hiver, il neige beaucoup, et les montagnes en fond de paysage témoignent aussi de ce fait, encore enneigées et magnifiques. Le bus s'arrête et nous dépose au milieu de nulle part. Où aller ? Marchons, tout droit... Un petit pont de bois sur l'eau sert de perchoir à de nombreuses mouettes qui se reposent. Nous leur piquons la place pour prendre de belles photos des Funaya, et aussi pour se prendre nous en photos !

 

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Puis nous commençons à marcher, dans la rue goudronnée mais très, très calme. Pas un chat, pas un chien, juste des mouettes qui tournent et font du bruit près des bateaux de pêcheurs. L'eau est calme, si calme... En réalité, au bout, on peut voir une grande île, et celle-ci protège le village des remous de la mer et des typhons, l'eau est donc toujours calme ici, c'est très reposant. Nous croisons une mamie d'environ 80 ans en train de pédaler sur son vélo, et une autre qui marche bien, bien plus vite que nous ! Nous sommes en extase, tout est magnifique, les ruelles, la mer et les Funaya en fond... Le bateau de tourisme passe dans la baie, nous l'emprunterons plus tard nous aussi. Les oiseaux chantent, les corbeaux croassent, et les grues se réunissent au sommet d'un grand, très grand arbre au feuillage très dense, et fabriquent leur nid, comme les autres oiseaux que l'on voit passer avec des petits branchages dans les pattes. Nous empruntons des escaliers très raides qui nous mènent à un petit sanctuaire très très mignon. Je l'apprécie énormément, et d'en haut la vue n'est pas si bonne à cause des denses feuillages nous entourant, mais à travers les branchages, en face, la mer s'étend, magnifique. Nous redescendons et reprenons notre marche, jusqu'au bout du village de Funaya, tranquillement, paisiblement, empruntant de temps en temps de toutes petites traverses à la découverte des petites maisons, de petites boutiques cachées, de chats errants et se reposant, de petits potagers...

 

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Nous avons bien avancé, et à gauche des escaliers amènent à un sanctuaire. Un homme âgé nous regarde d'en haut. Nous montons pour admirer ce monument merveilleux, et nous nous stoppons net : une dizaine d'hommes en habits de pêcheurs sont devant le sanctuaire, et un desservant Shintô semble réaliser une cérémonie. Nous sommes discrets, nous ne voulons pas déranger. Un des hommes nous a vu. Au bout de 5 minutes, un autre se retourne, il semble surprit, alpague son collègue et nous pointe du doigts et tous deux sourient. Ils ne doivent pas souvent voir des étrangers dans une telle situation. Nous sommes fascinés, silencieux, je capture ce moment magique en quelques clichés. D'autres nous aperçoivent à leur tour, nous sommes "démasqués". Puis l'un d'eux nous fait signe de venir. Alors, à pas de loup, nous avançons et nous plaçons derrière eux, je sens mon coeur battre, s'accélérer. Nous sommes invités à la cérémonie ! Quelle chance ! Le desservant, en habits magnifique, parle, il nous est difficile de comprendre. Puis il sort des branches de Sakaki (arbre japonais) orné d'une feuille de Shide blanche (feuille en forme d'éclair que l'on retrouve souvent accrochée aux Shimenawa dans les sanctuaires Shintô), et invite les pêcheurs à s'approcher. Chaque personne, chacune son tour, s'approche, se place face au desservant, s'incline, prend la branche et s'incline à nouveau, se tourne vers l'autel où se trouve le Kami, pose la feuille, s'incline, se redresse, tape deux fois dans ses mains et prie, puis s'incline à nouveau, se replace face au desservant, s'incline face à lui, et s'éloigne. Les hommes nous invitent, nous refusons poliment. Puis, à la fin, ils insistent de nouveau. Peut-être ont-ils vu combien leur rituel, leur façon de faire, me fait battre le coeur si vite ? Après avoir refusé deux fois et en les voyant insister, je ne peux qu'accepter. Je m'avance, tremblante. Je sais, j'ai vu ce rituel plusieurs fois, je les ai vu faire, j'ai analysé, dans mon cerveau tout est clair. Mais la panique s'empare de moi, les yeux de tous les pêcheurs rivés sur moi, la pression me monte à la tête. Je m'incline, je prends la branche. Je la pose délicatement sur l'autel, je m'incline. Je tape dans mes mains, je prie, mais je ne sais plus où je dois poser mes mains. Je m'incline vite fait, et je me tourne dos au desservant, et je m'en vais, en m'inclinant nerveusement vers les japonais qui s'étonnent en disant "elle est douée !", et soudain je me rends compte que j'ai oublié de saluer le desservant mais qu'en plus, je lui ai tourné le dos ! Quelle idiote ! Bien sûr, ils n'en ont pas tenu compte, mais moi si. De plus, je prie parfois dans les sanctuaires et je me focalise sur le Kami, mais cette fois j'étais si nerveuse que j'ai simplement tapé les mains et n'ai pas focalisé mes pensées sur le Kami et sur mon souhait.

 

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Peu après, nous demandons à un pêcheur pourquoi ils font ce rituel. Il nous répond que, une fois par an, ils viennent faire des offrandes au Kami afin d'implorer la protection en mer, puisque chaque jour ils prennent le bateau pour aller pêcher, pendant toute l'année. Nous avons donc énormément de chance d'être tombé sur ce rituel qui ne se réalise qu'une fois par an d'une part, mais en plus d'être tombé au bon moment au bon endroit ! Une fois ce rituel terminé, il est temps de passer au sake. Les hommes prennent le sake qu'ils avaient offert au Kami, et servent chaque personne dans une petite coupelle qu'ils doivent boire cul-sec et après laquelle ils prennent une petite pincée de sel. Edouard est invité et accepte. Avec Claire, on se dit que comme on aime pas le sake, c'est bien qu'ils ne nous aient pas invité. Mais tout à coup, un homme me propose de venir et insiste tellement que j'y vais. Gloups... Mon amour pour l'alcool est dans le négatif, j'angoisse. Je ne sais pas ce que je dois faire, s'il y a un rituel particulier, j'essaye de regarder l'homme devant moi mais il est de dos je ne vois pas. On me sert du sake, et je le bois en 3 gorgées, pas le choix. Beurk... Je n'avais pas vu le sel, et donc je repars avec ce goût amer en bouche. Bon, il n'est pas si fort, mais tout de même... C'est après que Edouard me dit qu'il fallait prendre une pincée de sel pour apaiser la bouche. Failed. Quand tout le monde a bu, les hommes récupèrent les offrandes (dont de magnifiques poissons frais) et les ramènent chez eux. Nous prenons congé les uns les autres, le desservant et un homme ôtent les décorations du sanctuaire. Nous redescendons, et revenons sur nos pas.

 

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Les pêcheurs sont entrés dans une salle, et ressortis en habits normaux, ayant ôté leurs bottes et autres attirails de pêche. Ce rituel se fait donc en habits de travail. Intéressant. Nous marchons, aux anges, toujours aussi attirés par les détails des maisons. Et soudain... La chance nous retombe dessus à nouveau. Un des hommes nous demande si nous sommes entrés dans une Funaya, nous lui répondons que non. Alors, il nous propose d'entrer et de visiter la sienne. Quoi ?! Nous acceptons avec un sourire jusqu'aux oreilles. Il ouvre la porte, et nous entrons dans une salle qui ressemble un peu à un garage, avec au bout un couloir et la pièce du bateau. Nous ôtons nos chaussures et empruntons l'escalier qui nous mène en haut, dans une petite salle mignonne comme tout. Il ouvre alors la fenêtre avec les portes coulissantes, et nous propose d'aller sur la terrasse. Nous nous installons dans le petit endroit étroit, et nous admirons les lieux. La vue, le paysage... La brise soulevant nos cheveux... Le clapotis des vaguelettes sur la coque du bateau se trouvant sous la pièce... Un petit bonheur. Il nous explique que, petit, il pêchait depuis la terrasse, que de nombreux poissons, petits et gros, s'approchent jusqu'ici. Il nous dit aussi que le matin, au réveil, il peut entendre le clapotis de l'eau et que cela est très agréable. Nous ne pouvons qu'imaginer... Nous redescendons, remettons nos chaussures rapidement, et pénétrons dans le couloir nous menant à son petit bateau. Wow... C'est impressionnant, la façon dont c'est fabriqué... Sa maison à lui a été construite il y a seulement 40 ans, mais imaginez que certaines des maisons situées dans ce village date de l'époque Edo, donc l'époque des samurai (1600-1668). Nombreuses ont été rénovées. Ce village est un petit bijou, une merveille du Japon. Et ses habitants sont de vrais trésors, des coeurs ouverts qu'il faut à tout prix rencontrer. En période de février, pas de touristes, juste nous, et ce rapport avec eux si agréable. Nous profitons, et nous prenons congé. Nous sortons, nous plions en mille et une courbettes, et il rentre dans sa maison juste en face de la Funaya, sous la montagne. Le coeur léger et le sourire si grand, nous reprenons la route.

 

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Sur notre chemin, nous aperçevons une petite boutique de fabrication de Sake. J'en avais entendu parler, et je pense qu'il est bien de rentrer. Mais on a l'impression que l'on ne peut pas rentrer... Et que va-t-on faire dedans ? Bon, l'entrée est magnifique, entrons ! Un petit "Irasshaimase" nous accueille, la vendeuse à son bureau ne se retourne pas mais semble très gentille. Nous parcourons la toute petite boutique du regard, ne sachant trop où nous mettre. Elle se lève, et nous accueille de sa petite voix toute gentillette. Les présentations commencent, et hop elle nous propose une dégustation de sake. Pas pour Claire et moi, mais Edouard accepte volontiers. Elle lui donne donc un petit verre de plastique, et sert un peu de sake en lui donnant les explications sur le sake, s'il est doux, fort, son pourcentage, sa fabrication... Premier verre. Elle sort un autre sake, idem. 3ème... 4ème... Il me semble qu'elle a sortit ainsi 8 sake ! En réalité, elle en avait 5 sur la table, donc on pensait que c'était terminé. Mais elle a ensuite sortit 3 autres sake du frigo... On aurait dit que cela n'en finissait pas ! Nous craquons et nous achetons des bouteilles du sake qu'a préféré Edouard (on se fie à lui !). Nous papotons avec la dame, adorable, elle prend son temps pour nous emballer les bouteilles ainsi que les cartes postales de Claire, elle est si gentille, elle nous parle de sa fille... Elle nous offre ensuite une adresse où déguster des sake rares du Japon, dans ce bar nous pouvons aussi trouver ses sake à elle. Quelle personne gentille. Et ce n'est pas tout. Nous prenons congé, mais d'un coup elle nous offre un verre pour le sake, sûrement fabrication artisanale avec le nom de sa boutique, et nous le met dans le sac. Wow... Nous sortons à nouveau tout heureux, nous prenons quelques photos de l'extérieur. Alors que nous allions partir, la revoilà, dehors. Elle nous dit de la suivre, elle va en face, traverse les grands bacs de bouteilles de Sake et passe sur un ponton sur lequel nous avons une vue magnifique sur les Funaya, et fabriqué sur l'eau. Une table de pique-nique et des bancs en bois sont au milieu, elle nous invite à nous y reposer. Nous nous posons un peu, mais nous avons un bateau à prendre, alors nous nous relevons. La revoilà encore ! Elle a un magazine étranger en mains, et elle nous montre un article sur sa boutique qui a été écrit, on la voit aussi elle en photo sur ce ponton et d'autres personnes assises à la table en train de déguster du sake. C'est beau ! Nous avons bien fait de nous arrêter ici.

 

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Nous reprenons la route, déjà nostalgiques. Nous craignons d'être en retard, mais nous sommes tout juste à l'heure. Nous montons dans le bateau touristique et nous mettons en haut pour bien admirer la vue. Ce bateau dure 20 minutes et entre dans la baie de Ine afin de nous faire voir les Funaya depuis la mer. C'est magnifique ! Les mouettes s'agitent au départ. J'aimerais leur donner des chips mais est-ce que je peux ? Soudain je vois un vieux monsieur donner des chips, les mouettes foncent sur lui, sont juste au dessus de nous, c'est super ! Alors après, je fais de même, ainsi que Edouard et Claire. Les voilà au-dessus de nous, attendant les chips. Dès qu'on lève la main, elles se propulsent en avant et hop choppent la chips avec le bec, en général il en reste un peu donc une deuxième arrive fissa et choppe le reste. Très rapides, très intelligentes ! Elles crient, et ne lâchent pas l'affaire tant qu'on a le paquet en main. Une fois le paquet rangé, elles s'éloignent, mais continuent de suivre le bateau avec arrogance. Du coup, tout le monde s'y met, et l'intérêt des mouettes devient plus grand que celui de Ine ! Bon, une fois le village en approche, on s'y intéresse de plus près, à tout à l'heure les mouettes. Nous passons à côté d'une petite île avec un sanctuaire, dont nous voyons le Torii tout en bas, et dans la forêt se trouve l'autel. Ce sanctuaire est en fait dédié à un baleineau. Je ne sais pas l'histoire cependant. Nous traversons la baie, c'est magnifique. A l'arrivée, un dernier goûter pour les mouettes, et nous descendons, ravis. De plus, ce matin le temps était gris, et vers 11h le soleil s'est levé, au moment du bateau de tourisme, le soleil était au beau fixe et c'était incroyablement magnifique.

 

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Il est déjà tard et nous allons devoir prendre le bus. Nous marchons, et soudain nous voyons un petit chemin ressemblant à ceux de Princesse Mononoke, sur la gauche... Tout en bas, un petit Torii. Intriguée, je laisse ma curiosité l'emporter sur le sérieux, et je grimpe les marches glissantes. Claire et Edouard me suivent, la mousse et l'humidité rendent le périple difficile, on imagine déjà la descente... Arrivés en haut, essoufflés... rien ! Quoi ?! Le chemin continue. Redescendre ou continuer ? Je me dis que ce bout de terre est au dessus de l'eau, donc il ne devrait pas aller bien loin. En avant. Sur le côté, de grands trous semblent avoir été creusés. Pourquoi ? Je ne le sais... Nous continuons. Soudain, à droite, un tout petit autel. Devant quelques marches, on monte, et là, arrivée ! Un tout petit autel de bois, tout mignon, est là en haut. Mais il est abandonné. Il est ouvert et seules les vieilles plaques résident, à l'intérieur, plus rien. Le Kami aurait été déplacé quelque part. Cet endroit semble être un vieil endroit, comme un phare pour les pêcheurs. Peut-être qu'avec les années, celui-ci a été déplacé, et donc le Kami avec. Une plaque est tombée, malgré le fait que le Kami ne soit plus là, je ne peux m'empêcher de replacer la plaque correctement. La descente fut en effet difficile ! Nous arrivons au bus. Nous attendons. Un tout petit bus s'arrête, ce n'est pas le bon ? Le chauffeur nous dit "il vient de passer !". Nous sommes dégoûtés... Nous avons un timing serré, après nous devons reprendre un bateau, et le train jusqu'à Kyôto... Que faire ? Nous entrons dans la petite boutique, nous devons attendre une heure le prochain bus. Nous flânons... Et soudain, la vendeuse nous demande si on veut prendre le bus, parce qu'il arrive d'une seconde à l'autre. Quoi ??? On se jette dehors avec elle, le voilà ! Il s'arrête. En fait, en vérifiant, il y a avait 2 bus à 30 minutes d'intervalle, donc on ne s'était pas trompés, on était juste arrivés en avance, mais juste après celui d'avant... Ouf ! Nous voilà dans le bus, direction le port !

 

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Nous descendons et nous mangeons un bout, il est déjà 2h ! Après ce petit repas simple, nous prenons le bateau pour Amanohashidate afin d'admirer la vue. Bon, il ne fait pas très beau à nouveau, mais ce n'est pas grave. Nous nous mettons à l'arrière, dehors. Le bateau démarre, et des japonais trouvent qu'on a eu une bonne idée et nous rejoignent. Sur les bateaux, ils vendent des chips pour mouettes, donc une dame en donne à tout le monde généreusement. Une jeune japonaise est toute fofolle, son copain jette les chips au mouettes et sa copine hurle en riant et en criant "Sugoiiii", "Kawaiii" (génial ! Trop mignon !). Je leur explique alors que plutôt que de les jeter, les prendre en main et les mouettes viendront directement. Ils ne comprennent pas, alors je le fais pour eux. Et là, la petite japonaise hurle tellement ça la fait rire (aïe les oreilles...), et les autres s'exclament tous en coeur. Puis, chacun leur tour, ils font de même en criant. Très expressifs ! C'était bien drôle ! Nous avons longé la langue de sable sur le bateau. Et puis nous sommes arrivés à Amanohashidate.

 

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Nous sommes repassés par le temple, nous avons fait quelques boutiques. Puis nous nous sommes dirigés vers le train, épuisés. Nous avons fait notre trajet de 4h en sens inverse, à nouveau les yeux rivés sur le paysage, mais se fermant aussi de temps en temps tant la fatigue se faisait sentir. Puis nous sommes rentrés à Kyôto. Nous avons fait un petit tour dans le Yodobashi Camera... Et, très tard, nous sommes rentrés nous coucher, avec des souvenirs extraordinaires, des émotions intenses, et de belles choses à raconter...

 

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07/03/2014
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